Dossiers Reprendre une entreprise avec succès
Vous avez toujours rêvé d’entreprendre mais vous n’avez pas d’idée de projet ? Optez alors pour la reprise d’une sociétédéjà existante ! Mais en quoi consiste une opération de reprise d’une société ? Quelles sont les différentes étapes de ce type d’opération ? Quelles sont les choses à faire et ne pas faire ? C’est ce que nous allons voir au cours de cet article.
En quoi consiste une opération de reprise d’entreprise ?
Étape 1 : L’initiation et la planification du projet de reprise
Étape 2 : La validation et la mise en œuvre du projet
Étape 3 : La détermination du prix d’achat d’une entreprise
Étape 4 : La finalisation du projet
Quelques conseils pour une reprise d’entreprise réussie
On parle de reprise d’entreprise lorsqu’une entité légale acquiert tout ou partie de l’activité d’une société moyennant un paiement. La reprise d’une société peut se faire dans plusieurs cadres : reprise de l’entreprise familiale, celle dans laquelle on était salarié ou une autre société extérieure. La reprise peut s’effectuer seul ou en équipe, mais dans les deux cas, il s’agit d’une opération croisée entre deux acteurs : le vendeur et le ou les repreneurs.
Pourquoi partir de zéro alors qu’on peut prendre de l’avance ?
En rachetant une société, votre croissance se fera plus rapidement, car celle-ci aura déjà un ou des produits, des clients, parfois des salariés, et même des actifs. Tout cela n’est donc pas à reconstruire, c’est pourquoi on dit que les chances de succès d’un repreneur d’une affaire déjà lancée sont bien plus élevées qu’un entrepreneur qui part de zéroet qui lance un nouveau business.
Parfois, on a envie d’entreprendre ou de diriger, mais on n’a pas forcément d’idée pour créer un nouveau produit. Dans ce cas-là, la reprise d’entreprise est une belle opportunité, car vous l’aurez compris, vous n’aurez pas besoin de penser à un produit, à le tester, à déterminer un business model cohérent etc…
Dans d’autres cas, certains entrepreneurs ont déjà une ou plusieurs entreprises et souhaitent en acquérir une autre dans l’optique de mettre en place une toute nouvelle stratégie.
Cela peut être une stratégie :
Vous souhaitez reprendre une entreprise, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Pas de panique, nous allons parcourir avec vous le plan à suivre, car oui, une reprise est jalonnée d’étapes qui vont permettre l’aboutissement du projet.
Nous distinguons 4 principales étapes :
Pour en savoir plus ?
Nous vous invitons à lire la suite de l’article qui décrit en détail l’ensemble des étapes évoquées.
L’identification de la cible est la toute première étape que vous devez entreprendre. Pour mener à bien la recherche de votre cible, il est important de vous poser les bonnes questions.
Pour vous aider dans le choix votre cible, vous pouvez vous adresser à des réseaux d’entrepreneurs, aux Chambres de Commerce et de l’Industrie, mais aussi à des intermédiaires (agents et conseils en cession de fonds de commerce ou en fusions/acquisitions).
Si vous êtes intéressé par une ou plusieurs cibles, il convient alors d’étudier les différentes propositions de cibles.
Pour cela, vous devez vous renseigner pour obtenir un Teaser, aussi appelé un « Blind profile ». Il s’agit d’un document préparé par un banquier d’affaires qui présente le profil anonyme de l’entreprise en vente que l’on envoie aux acheteurs potentiels. Il s’agit de s’enquérir si un tel achat peut les intéresser, sans que soit révélée l’identité de l’entreprise.
Le banquier d’affaires peut également faire des suggestions d’acquisitions à son client et présenter certains pitch de sociétés qui pourraient l’intéresser.
Dans l’optique de valider votre intérêt pour une ou plusieurs cibles, n’oubliez pas de prendre en compte les premières analyses qui sont indispensables pour confirmer votre choix. Ces analyses portent principalement sur la présentation du produit/ marché, de l’étude des données financières ou encore des modalités de l’actionnariat.
La confirmation de l’intérêt pour un projet s’effectue de grâce à des analyses de plus en plus approfondies, c’est pourquoi il est nécessaire d’avoir une diversité de compétences mobilisée autour des sujets relatifs à la finance, le juridique, la stratégie et la direction générale.
Le début de la contractualisation des relations entre les parties se fait via une liste de documents juridiques à savoir :
Pour valider l’intérêt que vous portez à une cible, vous devez impérativement effectuer une due diligence. La due diligence correspond à un ensemble de vérifications que l’acquéreur potentiel va réaliser afin de se faire une idée précise de la situation de la cible. Cela consiste à faire un audit de la situation, des perspectives et des risques financiers, opérationnels, sociaux, juridiques, environnementaux, …
La due diligence financière offre une vue d’ensemble sur les modalités financières de la cible via:
L’analyse de la performance s’analyse à partir des produits et charges du compte de résultat. Pour avoir une idée claire du business modèle d’une société cible, vous devrez tenir compte tout particulièrement des ventes, de la marge, de l’OPEX, de la part des dépenses RH et de l’EBITDA.
L’analyse des ventes a pour objectif d’avoir une vue d’ensemble sur la stratégie commerciale de votre cible. Pour cela, nous vous conseillons 5 axes clé pour une étude efficace des ventes :
La marge commerciale est le bénéfice dégagé par une entreprise sur le coût d’achat ou de production des marchandises et des services qu’elle vent. C’est un indicateur crucial qui sert à mesurer le profit qu’elle génère. Cette analyse se base sur une période donnée, généralement un exercice comptable. La marge commerciale par produit ou par service peut ainsi servir à déterminer son prix de vente. Il s’agit donc un indicateur qui oriente la politique des prix d’une société. L’analyse de la marge commerciale revient à se questionner sur des thématiques précises notamment l’effet volume, le mix produit, le taux de change, etc.
Cette abréviation signifie « Operational expenditure » en anglais et représente les dépenses opérationnelles de l’entreprise. Pour analyser cet indicateur, il convient d’étudier notamment les achats consommables, les salaires, la sous-traitance ou encore la maintenance.
Cette analyse permet de donner une vue à court terme, car il s’agit des dépenses courantes de l’année.
Connaître la valeur de la masse salariale est essentiel pour réaliser des calculs statistiques propres à l’entreprise ou au secteur d’activité. La masse salariale correspond à l’addition des rémunérations brutes des salariés (primes et heures supplémentaires comprises). Ainsi, une bonne gestion de la masse salariale doit permettre d’équilibrer la performance économique de l’entreprise.
L’EBITDA est un indicateur financier qui sert à mesurer la rentabilité d’un cycle d’exploitation pour une entreprise et permet de jauger la création de richesse. Dans le cas où l’EBITDA est positif, cela signifie que l’entreprise est rentable et que son business model lui permet de s’enrichir. Lorsque l’EBITDA est négatif, cela indique que l’entreprise ne génère pas de profit et que son activité et son business model ne lui permettent pas de dégager des revenus.
Les éléments essentiels à analyser dans un Bilan lors d’une reprise d’une société sont les suivants : les immobilisations, le BFR et les dettes.
Si vous souhaitez reprendre une société, il est important que vous ayez connaissance des immobilisations de la société en question c’est-à-dire les biens qui sont utiles de façon durable à l’activité de la société. Que ce soit des immobilisations incorporelles, corporelles ou financières, celles-ci contribuent toutes à augmenter le patrimoine de la société et produiront de la valeur également dans le futur.
Nous vous conseillons donc de prêter grande attention au détail par nature des immobilisations de la société cible qui vous interpelle et de prendre en considération les évolutions de ces dernières. Pour ce type d’actifs, il est très important de prendre en compte les amortissements qui peuvent être calculés selon la méthode linéaire ou dégressive.
Le BFR est un élément essentiel de la gestion de trésorerie qui permet de connaître le niveau d’argent nécessaire au bon fonctionnement de l’entreprise. Il sert à financier le cycle d’exploitation de l’entreprise, c’est-à-dire son fonctionnement quotidien à l’exception de ses investissements. Il s’analyse selon 3 composantes : les stocks, les créances clients et les dettes fournisseurs et le calcul est le suivant :
BFR = Stock + Créances clients – Dettes fournisseurs
Ainsi, plus le BFR sera faible, plus la société sera intéressante à acheter, car cela signifie que la société n’a pas besoin de trésorerie pour financer son décalage entre les décaissements et les encaissements.
L’entrepreneur qui achète une société la reprend en l’état. Il faut donc vérifier les éléments qui la composent à savoir l’actif (essentiellement les immobilisations) mais surtout le passif (c’est-à-dire ce qu’elle doit donc les dettes/les emprunts). Avant de reprendre une société, vous devez évaluer les risques que cela comporte et donc connaître notamment le montant des dettes/ emprunts actuels de la société. En d’autres termes, vous devez donc prendre vos précautions et analyser l’état des dettes financières et les engagements hors bilan de la société.
Le business plan un document écrit qui raconte l’histoire de votre projet et démontre sa création de valeur. C’est en quelque sorte une feuille de route qui découle du business model de l’entreprise et permet de faire une évaluation de projet.
L’analyse du business plan est une étape essentielle lorsque vous souhaitez reprendre une entreprise, car il vous permet de tester la crédibilité des hypothèses sur l’appui de performances historiques, des évolutions et de la faisabilité des objectifs (au vu de l’évolution du marché ou encore des moyens mis en œuvre).
Les analyses réalisées précédemment vous ont permis de vous décider quant au choix de la société que vous souhaitez acquérir ?
Dans ce cas-là, il convient désormais d’évoquer le prix d’achat auquel se fera la transaction.
La détermination du prix s’effectue en estimant la valeur de la société cible grâce à l’une des méthodes de valorisation :
Communément appelée la méthode des DCF, Discounted Cash Flow, ce type de valorisation est l’une des méthodes les plus utilisées.
Son principe est le suivant : cette méthode permet de déterminer à une date «t» la valeur d’une entreprise en actualisant l’ensemble des flux de trésorerie qu’elle va générer dans le futur.
En actualisant les cash flow futurs, cette méthode prend en compte le fait que recevoir 20 000€ euro aujourd’hui n’a pas la même valeur que les 20 000 € que vous recevrez dans 10 ans.
L’actualisation de ces flux futurs s’effectue en appliquant un taux d’actualisation qui permet de prendre en compte le coût du risque en finance. Ce taux d’actualisation correspond au coût moyen pondéré du capitalet dépend de la rentabilité exigée par les apporteurs de capitaux pour financer l’entreprise.
La méthode d’actualisation des flux de trésorerie est de fait la suivante :
DCF = Σ FTD * (1+CMPC) puissance -n + (1+CMPC) puissance -n
Tel que :
CMPC = coût des capitaux propres * (capitaux propres / (dettes financières + capitaux propres)) + coût de la dette * (1 – taux d’IS) * (dettes financières / (dettes financières + capitaux propres))
Le principal avantage que l’on peut évoquer à l’égard de la méthode des DCF est le côté dynamique de cette approche. Cette méthode force l’entrepreneur à établir des prévisions de croissance et ainsi à mettre à plat sa stratégie financière ce qui est très intéressant pour une jeune entreprise.
Par contre, l’approche des DCF présente un risque de surévaluation étant donné qu’il s’agit de « prévisions futures ». Cette méthode peut donc potentiellement fausser le montant de la valorisation au vu d’un optimisme débordant de certains entrepreneurs.
Cette méthode est également souvent utilisée puisqu’elle se base sur un aspect bien plus pratique et réel à savoir les entreprises concurrentes. En effet, cette méthode des multiples évalue une société en la comparant avec un échantillonconstitué d’entreprises aux caractéristiques comparables :
Pour valoriser votre entreprise via cette méthode, vous devez d’abord, comme nous l’avons dit précédemment, définir les critères de pertinence pour sélectionner des sociétés comparables à la vôtre (à savoir le secteur d’activité, la taille, la maturité, la rentabilité, …). Une fois cela effectué, vous devez maintenant identifier quelques indicateurs financiers appelés multiples pour comparer l’entreprise à valoriser avec l’échantillon établi.
Parmi les différents multiples, on distingue deux catégories :
Généralement, les multiples avant frais financiers sont ceux les plus utilisés, car ils ne prennent pas en compte la structure financière. Il s’agit notamment du chiffre d’affaires, de l’EBITDA ou encore de l’EBIT.
Les multiples après frais financiers sont un peu moins utilisés, car ils prennent en compte la structure financière de l’entreprise. Or, les entreprises comparables n’ont pas toutes la même structure financière ce qui peut fausser le calcul. Parmi ces multiples, on retrouve notamment le résultat net, le PER (Price Earning Ratio), la CAF (Capacité d’Auto Financement),…
Cette méthode est particulièrement appréciée pour sa simplicité et sa réactivité par rapport au marché. Par contre, il est souvent reproché à cette méthode le fait qu’elle ne tienne pas compte des perspectives de l’entreprise. Tout comme la méthode des DCF, le montant de la valorisation pourrait être faussé selon la pertinence du panel.
Cette méthode consiste à évaluer les actifs de l’entreprise et à soustraire la valeur des dettes pour obtenir l’actif net comptable corrigé (ANCC / situation nette) sur la base du bilan comptable.
Étant donné que le bilan de l’entreprise ne reflète que sa valeur historique, il convient de procéder à des ajustements et des retraitements comptables à savoir :
Cette méthode est particulièrement appréciée pour sa simplicité. Elle est par ailleurs très pertinente du fait qu’elle prenne en compte tous les actifs et tous les passifs du bilan. Toutefois, cette méthode est parfois critiquée pour son côté statique et le fait qu’elle valorise mal les incorporels.
Pour conclure les négociations, il convient de rédiger un certain nombre de contrats dont le protocole d’accord et le pacte d’actionnaires.
Ce protocole résume les aspects fondamentaux des accords passés entre le vendeur et l’acquéreur de la société. Ce document comporte ainsi une diversité d’informations notamment :
– L’objet de la transaction
– Le prix et modalités de paiement
– Les conditions/clauses particulières
– Les conditions suspensives (autorisation AGE, autorisations administratives, etc.)
– Quelques annexes : la liste des litiges en cours, la liste des engagements ou conventions particulières, etc.
Le pacte d’actionnaires est un document extrastatutaire qui régit les relations entre les actionnaires de la société. Il met en œuvre la réglementation des conditions de modification de la répartition des actions d’une société́. Ce pacte peut contenir certaines clauses notamment celles concernant le capital social ou encore celles relatives au droit de vote.
À cette étape, le vendeur et l’acquéreur de la société doivent se mettre d’accord sur les modalités de paiement. Plusieurs possibilités sont envisageables : le paiement en liquidités, le paiement en actions ou le paiement mixte.
La clause de garantie d’actif et de passif est une clause essentielle en cas de reprise d’une entreprise. Celle-ci a pour objectif de protéger l’acquéreur des conséquences de l’asymétrie de l’information et/ou contre une augmentation non anticipée du passif de la cible lié à des causes antérieures à la cession. En d’autres termes, la GAPgarantit la valeur des éléments comptables qui ont permis d’évaluer la valeur de la cible.
Cette garantie oblige ainsi le vendeur d’informer l’acquéreur de l’existence de dettes et de l’indemniser en cas de problèmes antérieurs à la vente. Vous l’aurez compris, la garantie joue toujours en faveur de l’acquéreur de la société.
Pour les acquéreurs ayant déjà une ou plusieurs sociétés à leur actif, il convient alors de prévoir l’intégration de cette nouvelle acquisition.
Trois types d’intégration sont alors possible :
Pour que cette étape se déroule le mieux possible, nous vous conseillons de créer un climat propice à la gestion de la transition en :
– Définissant une vision d’ensemble du projet
– Organisant l’adhésion de l’ensemble des salariés
– Établissant un management d’interface composé de membres des 2 entités
– Harmonisant les SI et les rémunérations
L’opération de rachat peut s’avérer délicate et stressante, surtout lorsque l’entrepreneur ne dispose pas d’expérience en la matière, c’est pourquoi nous vous présentons 10 conseils pour bien réussir la reprise d’une entreprise.
1) Premièrement, il convient de choisir le type d’entreprise à racheter.
2) Bien faire la différence entre le rachat de fonds de commerce et le rachat des titres est essentiel.
3) Vous devez étudier les besoins et les opportunités du marché ainsi que…
4) …L’emplacement de l’entreprise de reprise.
5) Pour cibler la bonne entreprise à acheter, il est important d’analyser les résultats financiers des années passées de l’entreprise reprise.
6) Évaluez le prix de l’entreprise reprise et…
7) Négociez ce prix !
8) L’évaluation du personnel s’avère être un point primordial pour toute opération de reprise, car il s’agit d’un élément déterminant de la réussite de l’entreprise.
9) Au moment de la reprise, vous pouvez changer le statut juridique de l’entreprise afin d’adapter celle-ci à vos perspectives d’évolution, c’est pourquoi ce choix du statut doit être pris après grande réflexion.
10) Enfin, rédigez un business plan de reprise
Acquérir une société est un processus long qui demande beaucoup de rigueur. Pour cela, Maitre Mayssa Sader, experte en Droit des Affaires, a passé en revue les différentes modalités juridiques lors d’une acquisition d’une société.
Mais pourquoi ? Tout simplement parce que le processus d’acquisition sera différent s’il s’agit d’une société cotée ou non. En effet, il faut avoir conscience que les sociétés cotées seront soumises à des formalités particulières ce qui complexifiera le déroulement de cette opération.
Mais avant tout, la clé pour réussir son investissement c’est d’abord de connaître l’industrie dans laquelle la société se place.
Sylvain NOGUES, un jeune entrepreneur diplômé de l’ESSEC, a repris il y a deux ans une PME du secteur du BTP de 7M€ de chiffre d’affaires. Pour vous aider dans cette opération assez complexe de reprise d’une société, Monsieur NOGUES a décidé de vous livrer quelques conseils.
Tout d’abord, il recommande à chacun de se former aux différents aspects de la gestion d’entreprise (commercial, rh, finances,…) avant de reprendre une société. Alors prenez le temps nécessaire pour vous lancer dans une telle opération. Monsieur NOGUES vous conseille d’ailleurs de ne pas précipiter les choses et de faire mûrir votre projet en étudiant plusieurs opportunités.
Et une fois que vous avez trouvé une société que vous souhaitez racheter, que faire ?
Avant toute chose, parlez-en autour de vous, et voyez ce que votre entourage en pense. Reprendre une société en accord avec ses proches est essentiel selon Monsieur NOGUES, car il s’agit d’un investissement important, à la fois financier et humain.
Avant de vous lancer dans le rachat d’une société, nous avons listé, spécialement pour vous, les 5 principales erreurs juridiques à ne pas commettre.
Lors d’une reprise d’une société, une diversité de documents juridiques doit être prise en compte par les deux parties afin de mener à bien l’opération.
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