Le blog des entrepreneurs 45 raisons pour qu’un investisseur vous dise non
Vous vous apprêtez à présenter votre projet à des investisseurs prochainement ? Soyez préparé au mieux en lisant notre article sur les 45 erreurs à éviter pour être pris au sérieux par un fonds d’investissement.
Les investisseurs ne sont pas convaincus par votre idée
Les investisseurs sont peu convaincus par votre opportunité de marché
Les investisseurs n’adhèrent pas à votre business plan
Les investisseurs sont sceptiques face à vos prévisions financières
Les investisseurs n’apprécient pas votre comportement
Vous vous apprêtez à présenter votre projet à des investisseurs prochainement ? Soyez préparé au mieux en lisant notre article sur les 45 erreurs à éviter pour être pris au sérieux par un fonds d’investissement.
Ce n’est pas un problème en soi que ce que vous proposez existe déjà. Vous pouvez par exemple vous lancer dans le VTC et concurrencer Uber si vous le souhaitez. Mais il faut que vous ayez conscience de la concurrence que vous aurez à affronter et que vous exposiez concrètement des solutions pour obtenir des parts de marché.
Si vous proposez une innovation technologique par exemple, vous devez veillez à disposer des moyens pour l’exécuter. Si ces moyens n’existent pas ou que vous n’y avez pas accès, votre idée passera pour irréalisable.
Une idée peut parfois sembler trop innovante : trop disruptive, trop visionnaire, elle pourrait ne pas correspondre à un besoin immédiat mais répondre à un besoin trop anticipé. De grandes entreprises sont nées de ce genre d’idées : à vous de voir si vous pensez que cela vaut la peine de persévérer.
S’il s’agit d’un service, il vaut mieux avoir fait tester ce service à quelques clients potentiels (il peut s’agir tout simplement de votre entourage) pour avoir une preuve concrète de sa valeur ajoutée. S’il s’agit d’un bien de consommation, le mieux est de disposer d’un minimum viable product (MVP), version test de votre produit final.
Si vous avez gardé votre idée secrète, la conséquence directe est qu’il est peu probable que vous aillez obtenu des avis en ce qui la concerne. Or, des avis peuvent vous aider à ajuster, voire complètement modifier votre idée initiale pour le mieux. Vous avez donc moins de chances de convaincre des investisseurs !
Il est très tentant de reprendre les concepts qui fonctionnent, notamment aux Etats-Unis. Il se peut que cela soit un succès, mais n’oubliez pas qu’il ne s’agit pas du même marché. Il sera nécessaire d’étudier le marché en profondeur pour voir si le besoin existe également et si la même solution est applicable.
A première vue, ce n’est pas un motif de refus ! Mais cela peut le devenir… si ça s’arrête là. En effet, il est primordial que votre idée vous plaise pour vous investir dans son développement. Mais il faut également que vous vous assuriez qu’elle correspond bien à un besoin !
Les investisseurs ne jugent pas votre équipe crédible
Les investisseurs s’intéressent évidemment à la pertinence de votre idée. Mais qu’est-ce qu’une idée qui n’a aucune chance d’être concrétisée ? Si vous n’avez pas les compétences nécessaires, les investisseurs ne s’y tromperont pas.
Certains domaines nécessitent une connaissance extrêmement fine du marché, qu’il n’est possible d’obtenir qu’en ayant une expérience du terrain. Les investisseurs seront sensibles à cela : faites preuve d’ingéniosité en construisant votre équipe ! Certains acteurs se lancent par exemple dans la e-santé sans avoir eu d’expérience dans le secteur de la santé. Ils ne connaissent donc pas les problématiques spécifiques qui peuvent être un frein à leur réussite.
Vous pouvez bien sûr réaliser des partenariats pour compenser un manque de compétences de votre équipe. Néanmoins, il est recommandé d’internaliser les compétences clés pour pouvoir penser sereinement un développement à long terme. Dans n’importe quelle entreprise technologique, si la fabrication de votre produit est externalisé et dépend d’un fournisseur, vous pouvez risquer très gros si vous le perdez !
Vous pouvez avoir une très bonne idée, mais si vous n’avez pas su dire non à votre cousin, votre sœur et votre meilleur ami qui ont absolument voulu participer aux projets sans en avoir les compétences, cela sera difficile à justifier auprès d’investisseurs. Cela ne signifie pas que vous ne devez pas vous associer avec des proches, mais cette association doit être cohérente dans le cadre de votre projet.
Présenter un projet seul peut être la bonne solution pour vous. Mais selon le secteur dans lequel vous évoluez et le stade de développement que vous voulez atteindre, avoir une équipe complémentaire permet d’augmenter la confiance des investisseurs, qui s’intéressent avant tout à l’équipe porteuse du projet.
Il est absolument nécessaire d’effectuer une étude de marché avant de vous lancer. Vous pouvez avoir la meilleure idée du monde, si le besoin n’existe pas ou qu’un concurrent que vous ne connaissiez pas l’exploite déjà… vous risquez d’aller droit dans le mur !
Il est rassurant d’avoir le soutien de ses proches dans ce moment-là, mais pour effectuer votre étude vous devez vous adresser à votre public cible. Si vous vous lancez dans l’édition de jeux vidéo, n’administrez pas le questionnaire à vos grands-parents, sauf si ceux-ci sont des joueurs potentiels.
L’oubli de certains critères peut changer totalement les conclusions de votre étude de marché. Veillez à évaluer la pertinence de tous les critères : âge, sexe, région, CSP…
Pour avoir des réponses fiables, il est nécessaire d’administrer un grand nombre de questionnaires (100 pour des questions simples, 300 pour des tris croisés).
C’est effectivement un point faible de votre discours… parce que c’est forcément faux ! Même si votre idée est innovante, d’autre produits ou services répondent forcément au même besoin, mais d’une manière différente. Ne négligez pas vos concurrents indirects !
Vous savez que vous avez des concurrents, c’est une bonne chose… mais savez-vous précisément ce qu’ils proposent ? Les points faibles et les points forts de leurs produits ? Pour cela, vous pouvez aller les tester vous-même.
Dans ce cas, il y a peu de chances qu’un investisseur prenne le temps de lire votre business plan en entier, et vous n’obtiendrez pas de rendez-vous.
L’executive summary détermine si un investisseur va vous rencontrer. C’est un résumé attractif de votre business plan qui en donne une image globale. Il faut donc y porter une attention particulière.
Si vous rencontrez un investisseur, c’est pour obtenir des financements. Dès le début de votre présentation, n’hésitez pas à exprimer votre besoin ainsi que le montant des fonds que vous allez demander. Le reste de votre présentation servira à le justifier.
Vous avez trouvé un besoin, vous avez une solution pour y répondre. Mais si cette solution implique plusieurs acteurs, il faut qu’elle puisse être avantageuse pour tous et pas seulement pour les clients directs !
Pas de levée de fonds sans business plan, qui est l’outil qui permet aux investisseurs de sélectionner des projets, vérifier que les projets répondent à leurs critères.
Être ambitieux est une bonne chose, mais veillez à ne pas paraître prétentieux ! Parfois, s’implanter dans un marché peut d’avérer très difficile. Autant le reconnaître et exposer des solutions pertinentes plutôt que de s’imaginer déjà leader du marché.
Si vous rencontrez des investisseurs et non des banquiers, c’est que votre projet est a priori un projet qui se prête à un développement plus ou moins important. Si vous présentez aux investisseurs des chiffres qui stagnent, ceux-ci seront plus réticents à investir.
Si vous affirmez pouvoir vendre votre produit à 500 000 personnes, il faut le justifier, car c’est ce qui déterminera votre chiffre d’affaires. Pour cela, l’étude de marché est primordiale !
Le chiffre d’affaires est peut-être une des données les plus difficiles à estimer dans un prévisionnel financier. Et les investisseurs le savent ! Pour autant, il vous faudra bloquer des hypothèses qui vous permettront de présenter un chiffre d’affaires prévisionnel.
Il existe déjà des centaines de business models différents, qui fonctionnent très bien selon le secteur dans lequel vous voulez vous lancer. Ne cherchez pas à innover à tout prix !
Si vous choisissez un business model d’abonnement pour une activité qui implique des achats très ponctuels, vous aurez du mal à justifier d’une récurrence de votre chiffre d’affaires.
Si vous vous tournez vers un business model qui implique la gratuité (version basique gratuite, essai gratuit…), il faut vous assurez que vous aurez d’autres moyens de gagner de l’argent.
Si vous n’avez aucune idée du coût de production de votre produit, il y a un problème : cela signifie que vous ne serez pas en mesure de contrôler vos charges variables.
Les coûts fixes constituent certainement la partie la plus fiable de votre business plan : veillez à ne pas en oublier ! Loyer, électricité, services juridiques, comptabilité… projetez-vous au maximum !
C’est une erreur fréquemment rencontrée : si vous souhaitez vous développer, vous aurez nécessairement besoin d’embaucher. Vous ne pouvez pas tout faire seul, il n’y a que 24h dans une journée !
Les investisseurs prennent des risques en mettant des fonds à votre disposition : montrez-leur que vous êtes le premier à croire en votre projet et que vous prenez également votre part de risques.
Si vous n’en avez pas besoin pour une quelconque raison, très bien. Mais si vous jouez les martyrs en renonçant à tout salaire, les investisseurs pourraient devenir méfiant car ils se doutent que vous ne pouvez vivre de rien et que vous finirez par vous verser un salaire (qui n’aura pas été comptabilisé du coup !)
Puisque vous vous apprêter à demander des fonds, autant demander tout ce dont vous avez besoin pour réussir ! Gardez en tête que votre réussite est l’intérêt de tous, investisseurs compris !
Veillez toutefois à ce que tous les investissements que vous comptez faire soient réellement nécessaires.
Un business plan se présente minimum sur 3 ans, en général 5 ans, voire 10 ans. Si vous avez besoin de nouveaux investissements dans 3 mois, c’est que vos prévisions ne s’étalaient pas suffisamment dans la durée.
Le prévisionnel financier d’un business plan est nécessairement faux. Vous ne réaliserez pas ces chiffres, tout le monde le sait. Il s’agit plus d’une feuille de route que d’un véritable budget. De fait, inutile de prévoir trop loin ! Vous serez de toute façon amené à réajuster votre business plan en cours de route.
Les investisseurs chercheront toujours à minimiser la valorisation pour réduire leur risque et faire potentiellement une meilleure opération lors de leur sortie.
La peur de la dilution conduit souvent les entrepreneurs à appliquer des règles telles que 20% de dilution maximum à chaque tour, ce qui peut faire fuir les investisseurs. Il vaut mieux avoir un % plus faible d’une société qui crée de la valeur plutôt qu’un pourcentage important d’une société qui n’arrive pas à décoller.
Les investisseurs regardent moins les ratios financiers que le potentiel de la start-up, le développement du chiffre d’affaires, le point mort et le cash burn.
Cette remarque se dirige à ceux pour qui l’entrepreneuriat ne serait pas une découverte. Vous pouvez vous être déjà lancé et avoir échoué, du moment que vous analysez vos erreurs et proposez des solutions pour ne pas les reproduire.
Peu importe la qualité de votre dossier, beaucoup d’investisseurs fonctionne également au coup de cœur avec la personnalité des fondateurs… Si vous apparaissez prétentieux, rude ou irrespectueux, les investisseurs ne prendront pas la peine de faire des compromis. Après tout, ils voient passer des dizaines de dossiers par jour … !
Nos outils et modèles en lien
avec cette fiche
Notre exemple gratuit, simple et personnalisé, réalisé par un expert, aux normes des investisseurs! Le business plan pour lever des fonds.
Gratuit
Envoyez-nous votre business plan, nous vous faisons un retour par écrit et à l'oral
150,00 € HT / 180,00 € TTC
Un modèle d'acte de cession de parts sociales pour SARL, rédigé et certifié par l'avocate en droit des affaires, Me Céline Zocchetto.
12,50 € HT / 15,00 € TTC
Un modèle de contrat d'apporteur d'affaires, rédigé et certifié par une avocate en droit des affaires, Me Céline Zocchetto. Pour entrepreneurs, auto- entrepreneurs et chefs d'entreprise.
25,00 € HT / 30,00 € TTC
Nos fiches pratiques qui pourraient vous servir
Qu’est-ce la valorisation d’une société ? Pourquoi la valoriser ? Quelles sont les méthodes de valorisation ? Quelles sont les erreurs pouvant être commis pendant la valorisation ?
DécouvrirPourquoi éviter les erreurs de forme dans le business plan ? Quels sont ces erreurs ? Quels impacts auront sur votre interlocuteur ? Comment les investisseurs considèrent-ils un document contenant ces erreurs ?
DécouvrirVous pensez qu’un business plan est trop compliqué à faire ? Vous n’arrivez pas à vous en sortir et vous cherchez une autre solution adaptée à votre situation ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous vous présentons 3alternatives au business plan parmi lesquelles vous pourrez trouver votre bonheur !
DécouvrirLes investisseurs et coachs en entrepreneuriat retrouvent souvent les mêmes types d’erreurs dans les business plan. Effectuons une revue de ces erreurs et lorsque vous rédigerez votre business plan, vous penserez à cette checklist !
DécouvrirVous avez une question,
un besoin ?
Que ce soit pour votre banque ou pour lever des fonds, notre expert vous aidera à vous poser les bonnes questions, à choisir les bonnes options stratégiques, trouver un business model pertinent et rédigera un business plan convaincant aux yeux des financeurs.
Consultant business plan
Gaëtan Baudry
N’hésitez pas à le contacter pour tous vos besoins
06.09.17.41.06
restez informés sur nos dernières sorties
Inscrivez vous à notre newsletter !